CHAPITRE XIV

Vaisseau-monde yuuzhan vong, orbite de Coruscant

Le rayon laser, large d’un mètre, jaillit des profondeurs de l’espace et frappa le vaisseau-monde de Tsavong Lah.

Il ravagea la surface, surchauffa le corail yorik et fora une profonde brèche dans la coque.

Moins d’une seconde plus tard, un trou noir s’y matérialisa, avalant l’énergie destructrice.

La singularité resta en place tant que le laser frappa.

Une minute plus tard, le rayon disparut et le trou noir se retira.

Dans la salle de contrôle, Tsavong Lah écouta le rapport avec un certain étonnement.

— Estimation des dommages ? demanda-t-il.

— Minimes, répondit Maal Lah. Le corail se régénère déjà. Demain, il ne restera plus qu’une cicatrice.

— Et vous n’avez pas découvert de quel vaisseau ou de quel emplacement venait ce tir ?

— Non, maître de guerre. Mais il paraît certain que le tir provient d’au-delà de ce système, et qu’il a mis un temps considérable à nous atteindre.

— Démontrant ainsi que nos ennemis connaissent nos coordonnées, dit Tsavong Lah. Pourquoi le prouver d’une manière qui ne leur rapporte rien ?

— Je l’ignore, maître de guerre.

Tsavong Lah réfléchit, à peine distrait par les tiraillements de sa chair, là où les parasites se frayaient un chemin dans son bras.

Puis une idée lui vint… Très déplaisante.

— Trouvez l’origine de ce tir.

— Nous avons déjà…

— Cherchez plus loin. Quels autres systèmes planétaires se trouvent sur ce vecteur ?

Maal Lah fit un geste en direction d’un analyste, qui fournit la réponse quelques secondes plus tard.

— Pyria.

— Ouvrez le villip de mon père, dit Tsavong Lah. Et amenez-moi Viqi Shesh.

Occupation de Borleias, trente-neuvième jour

Malgré l’ouverture des portes du dock des opérations spéciales, on ordonna à Jag, à Jaina et à Kyp de se poser directement dans la zone de sécurité, à une dizaine de mètres de l’entrée. Aucun autre vaisseau n’était à proximité et un officier les attendait – seul.

Jaina le reconnut. Le colonel Celchu.

Les pilotes sortirent de leur vaisseau et Tycho les regarda tour à tour.

— Des blessés ? demanda-t-il.

Tous secouèrent la tête. Kyp, qui paraissait pourtant indemne, s’appuya contre l’aile de son chasseur pour ne pas tomber.

— Vous, fit Tycho. Allez vous allonger.

— Je ne dis pas non, souffla Kyp. Avec votre permission, Votre Grandeur.

— Va te reposer, Kyp.

Tycho se tourna vers Jaina.

— Le général Antilles veut vous voir. Tout de suite !

— Je m’en doutais.

— Et moi ? demanda Jag.

— Plus tard. Mais il m’a demandé de vous féliciter. Joli coup. Comme la destruction d’un vaisseau ne peut pas être attribuée à plusieurs personnes, nous proposons que celle de l’Interdicteur soit portée à votre crédit.

— Je suis d’accord, dit Jaina. Je signerai la citation…

— Moi aussi, déclara Kyp.

Ils entrèrent dans le bâtiment de biotique. Kyp réussit à ne pas trébucher en prenant la direction de sa chambre.

Arrivé devant le bureau de Wedge, Tycho abandonna Jaina et Jag dans l’antichambre, les laissant avec le droïd de protocole de Wedge. Un instant plus tard, il passa la tête par la porte ouverte pour lancer :

— Il vous verra dans cinq minutes.

Jag se tourna vers Jaina.

— J’ai à te parler. En privé.

Son visage était si impassible que Jaina ne put déchiffrer ses sentiments… Mais elle n’en avait pas besoin. Elle savait ce que Jag allait dire.

— Il y a une petite salle de réunion en bas du couloir.

— Elle fera l’affaire.

Oui, elle savait… Jag pâlirait de colère, et lui parlerait avec des mots plus coupants que des lames. « Tu as abandonné tes objectifs pour secourir un seul pilote. Tu as mis en danger le reste de l’escadron. Et failli faire échouer le plan. Aucune vie ne vaut cela. Ni la mienne, ni la tienne. Tu n’es pas digne de diriger un escadron, ni même d’être un officier… »

Et elle ne trouverait rien pour se défendre, parce qu’il avait raison.

Jag la regarderait. Dans ces yeux, elle lirait son expérience et sa froide capacité analytique. Il lui expliquerait ce qu’il pensait d’elle. Puis il partirait. Il se trouverait une unité à commander, avec des pilotes sur qui il pourrait compter. Des professionnels.

La gorge de Jaina se serra. Sa poitrine lui faisait mal.

Mais elle continua à marcher… Il faudrait être capable de soutenir le regard de Jag quand la punition verbale commencerait.

Ils entrèrent dans la salle de conférences. La porte était ouverte. Jag alluma la lumière et ferma derrière Jaina.

Elle l’observa, espérant que son expression ne la trahissait pas.

— Je sais ce que tu vas dire, commença-t-elle.

— Permets-moi d’en douter.

Etrangement, le visage de Jag n’était pas le masque sévère qu’elle attendait. Il paraissait même… incertain. Très différent du Jag Fel qu’elle connaissait si bien.

— Tu vas me dire que j’ai fait une grave erreur. Puis entrer dans les détails et continuer jusqu’à ce que je sois réduite en bouillie. Alors, tu partiras.

Sa gorge lui faisait si mal qu’elle ne contrôlait plus sa voix.

— Non. Nous sommes tous deux conscients que ta décision est très loin du sens commun et de toute logique stratégique. Ce que je dois savoir… (Jag hésita, encore plus incertain.) Ce que je dois savoir, c’est pourquoi. Pourquoi as-tu fait ça ?

— Je l’ignore.

— Tu dois le savoir ! Nul autre que toi ne le peut.

Jag se pencha vers elle. Ce n’était pas une tentative d’intimidation… Il l’observait, la regardant droit dans les yeux, comme si la réponse était écrite en caractères minuscules sur ses pupilles.

— Réponds-moi.

— Je… Je… Tout le monde… disparaît. Ils disparaissent tous sans que je puisse les retenir. Je ne voulais pas que tu disparaisses.

Des larmes coulèrent sur les joues, et Jag ne fut plus qu’une image brouillée, une zone noire avec un visage blanc au milieu. Elle ne distinguait plus son expression, qui devait être de l’étonnement, du rejet, voire du mépris…

Jag la prit par les épaules et l’attira contre lui, une étreinte qui surprit tant Jaina qu’elle faillit sursauter. Mais elle ne sursauta pas. Elle se laissa aller contre lui, s’écroulant presque, ses jambes incapables de la porter.

— Je ne vais pas partir, dit-il.

— Pourquoi ?

— Pourquoi quoi ?

— Pourquoi ne vas-tu pas partir ?

— Parce que je ne le veux pas.

Jag baissa la tête, souleva doucement le menton de Jaina et l’embrassa, l’étreignant si fort qu’elle en avait mal.

L’étonnement demeurait, mais il s’y ajouta une sensation grisante, comme si elle venait de décoller, sans son chasseur.

Alors, la pression se relâcha. Cette pression insupportable qu’elle n’avait pas sentie venir, et dont elle n’avait jamais eu conscience avant qu’elle disparaisse.

 

Gavin Darklighter sortit du bureau. Wedge et Tycho levèrent les yeux en voyant Jag entrer à sa place et saluer.

— Je connais Jaina Solo depuis qu’elle est toute petite, dit Wedge. Tu ne lui ressembles pas.

— Je suis venu à sa place, monsieur.

— Elle te l’a demandé ?

— Non, monsieur. Je lui ai dit d’aller se reposer. Que j’allais vous voir et vous expliquer les choses.

— « M’expliquer ». (Wedge jeta un coup d’œil à Tycho.) J’ai besoin d’explications, Fel ?

— Je crois que oui, monsieur. Si vous me permettez de répondre à une question par une autre… Quel âge aviez-vous quand vous avez désobéi à un ordre pour la première fois… En découvrant ensuite que vous aviez eu raison ?

— Vingt ans. Dès que j’ai eu un supérieur.

— J’ai environ le même âge, monsieur, et je voudrais vous conseiller quelque chose avant que vous parliez à Jaina Solo.

— Très bien. Repos. Asseyez-vous. Ecoutons ce que tu as à dire.

Jag obéit et croisa enfin le regard de son oncle.

— Je crois, monsieur, que la réprimander maintenant serait comme frapper une barre de métal brûlante.

— On changerait sa forme…

— Oui, monsieur. Et pas en bien.

— Et sa fiabilité au combat ? Je dois la retirer du front. Elle n’agit pas de manière rationnelle.

— Ce serait un acte, monsieur, qui aurait sans doute les résultats que je viens de prédire. Je ne vous le recommande pas.

— Bien qu’elle ait désobéi à un ordre et risqué de saboter une mission pour des considérations personnelles ?

— Oui, monsieur. (Jag s’éclaircit la gorge.) Monsieur, je volerai sous ses ordres demain, et ce ne sera pas par gratitude. Ce qui est arrivé aujourd’hui était une anomalie. Je pense qu’elle ne se reproduira plus.

— Ça t’ennuierait de m’expliquer pourquoi ?

— Oui, monsieur.

Wedge laissa le silence planer pendant de longues secondes.

— Si nous étions dans une situation normale, reprit-il enfin, je ne me sentirais pas le droit de suivre ton conseil… Même si j’ai une grande estime pour ton expérience. J’aurais peur de donner un mauvais exemple en terme de discipline. Mais nous avons déjà établi que Jaina devait faire l’objet d’un traitement spécial. Ce cas est un peu extrême… es-tu certain de ton analyse ?

— Oui, monsieur.

— Bien. J’agirai selon tes recommandations. Et j’obtiendrai mes réponses plus tard. Oublions la hiérarchie un instant, Jag, et laisse-moi te dire comme je suis heureux de te voir vivant.

Jag réussit à sourire.

— Merci monsieur… euh, Wedge.

— Toujours aussi difficile de s’adresser à moi de manière informelle, hein ?

— Oui. Toujours.

— Bien. Ça me donne un moyen de déstabiliser « Monsieur Je Sais Tout »… (Wedge soupira.) Il faut me remettre au travail. Je te laisse retourner au tien.

— Monsieur…

Jag salua, toujours aussi raide, se retourna et partit.

La porte se referma derrière lui.

— Intéressant, dit Tycho.

— Il a délibérément ignoré un de mes ordres, dit Wedge.

— Et dissimulé des informations.

— Et essayé de me manipuler.

— Nous en ferons un bon pilote rebelle…

La Gueule

Yan naviguait à travers les périls de la Gueule avec la grâce, le calme et la prudence dont il savait faire preuve… quand il était seul, car la circonspection ruinait son image. Derrière le Faucon Millenium suivaient deux ailes X, qui imitaient avec soin ses manœuvres.

De loin, la Gueule ressemblait à une grande tache de couleur, dont les singularités sombres avalaient des gaz colorés. Il s’agissait d’un amas de trous noirs, au sein duquel se nichait une zone spatiale pratiquement inaccessible. Les distorsions gravifiques extrêmes générées par les champs de force y piégeaient la lumière, ce qui empêchait tout vaisseau, sous peine de mort, d’entrer ou de sortir par une route directe.

Les voies qui menaient à l’intérieur étaient complexes et incertaines. Et seul un excellent pilote pouvait les suivre. Seul un pilote extraordinaire pouvait en trouver de nouvelles.

Aujourd’hui, Yan ne prenait pas de risques : il avait choisi un itinéraire établi, une des routes dont le secret était connu de quelques rares personnes.

Leia savait que Yan aurait pu trouver une nouvelle approche… Mais pas aujourd’hui. Quand on transportait des enfants et des adolescents et que les Yuuzhan Vong se baladaient dans les environs du système de Kessel, on ne jouait pas à l’explorateur.

Enfin, Yan fit la dernière correction de trajectoire et arriva en vue d’Abri, la station spatiale qui croissait à l’intérieur de l’espace protégé de la Gueule. Il prit une profonde inspiration pour se détendre.

— La voilà. Aussi laide que d’habitude.

L’Abri était un assemblage hétéroclite de structures réunies par Lando Calrissian, ses conseillers et ses partenaires. Au centre flottaient les restes de l’installation originale, un ensemble de planétoïdes creux qui avait longtemps accueilli les ouvriers et les techniciens qui fabriquaient les armes impériales. S’y étaient greffés des composants d’anciennes stations spatiales, des modules arrachés à des cargos, et des protubérances que Leia était bien incapable d’identifier.

Quelques minutes plus tard, ils se posèrent à l’emplacement qui leur avait été attribué – une sorte de dôme dont la base faisait bien quatre fois le diamètre du Faucon Millenium. La surface, d’un argent mat constellé de plaques de rouille, suggérait qu’il était aussi ancien que le vaisseau.

Pourtant, la structure n’était pas là quand ils étaient venus quelques semaines auparavant.

Quelqu’un les attendait devant la rampe. Une femme, dont la haute silhouette et les vêtements élégants rappelaient un autre temps, où les aristocrates avaient le temps de jouir de leurs privilèges.

Leia dépassa le groupe de jeunes Jedi pour l’étreindre.

— Tendra ! J’ignorais que tu étais là…

La femme de Lando lui sourit.

— Tu as failli me rater. Je suis venue livrer du matériel et je me suis attardée le temps de vérifier qu’il fonctionne…

— Quel matériel ? demanda Yan.

Tendra tendit une main vers le dôme.

— Il s’agit d’un module d’habitat spatial utilisé par les terraformeurs. Il possède son propre générateur de gravité et un hyperdrive rudimentaire. Ça faisait des générations qu’il pourrissait dans une décharge… Je l’ai eu pour… disons, bien moins que sa valeur.

— Et tu vas l’utiliser comme centre du secteur Jedi ?

— Exactement. J’ai fait transformer les salles scientifiques en salles d’entraînement. Par contre, nous manquons de fournitures.

— Question réglée, dit Yan. Nous transportons de la nourriture, des robots d’entretien, des batteries, des enregistrements éducatifs… (Son regard se posa sur les enfants et les adolescents qui s’éparpillaient sur les docks, regardant le cargo et le vaisseau de Tendra.) Et une horde de sales gosses.

— Hé ! fit Valin Horn, le fils de Corran. Je ne suis pas un sale gosse !

— Non, tu laisses ça à ton père…

— Je vais lui répéter ! lança Valin en riant.

— Bonne idée. Allez casse-toi, gamin. Va t’amuser à éliminer des rancors. (Yan se tourna vers Tendra.) Si tu pars, attends que nous ayons vérifié les systèmes du Faucon et nous t’escorterons.

— Vous ne restez pas ?

— Il y a trop à faire sur Borleias, soupira Yan. Empêcher ton mari d’avoir des problèmes, regarder notre fille en créer… (Il échangea un regard chagriné avec Leia.) Bref, on y retourne.

— Je serais prête dans une demi-heure.

Après un dernier sourire, Tendra retourna vers son vaisseau.

— Qu’est-ce que j’aurais donné pour être aussi grande, soupira Leia.

— Je parie mille crédits qu’elle a toujours rêvé d’être plus petite. Et mille de plus que si vous commenciez à parler de taille, la conversation dériverait sur tous les ennuis que vous attirent vos maris…

— Nos maris sont des problèmes faits homme. Inutile d’en parler, nous le savons toutes les deux.

— De toute manière, je ne parie que des crédits impériaux… Tu m’aides à vérifier les systèmes du Faucon ?

— Non, je dois aller dire adieu à… (Leia regarda autour d’elle.) Où est Tare, à propos ?

— Je parie mille autres crédits qu’il se cache à l’intérieur du Faucon.

— Arrête avec tes crédits !

Yan lui fit un sourire qu’il savait exaspérant et activa son unité com.

— Dis-moi, Boucles d’Or, où est passé Tare ?

C-3PO répondit quelques instants plus tard.

— Dans le siège de la tourelle laser, caché pour ne pas être vu. Et, capitaine Solo… j’ai un nom.

Quelques instants plus tard, Leia et Yan se campèrent au pied de l’entrée de la tourelle.

— Tare ? demanda Leia. Tu veux descendre ?

— Non.

— Nous sommes arrivés… Si tu te dépêches, tu pourras récupérer une des grandes chambres.

— Et je serai coincé avec les Jedi.

— Et alors ? Ce sont des gens très bien. Je suis une Jedi.

— Oui, mais tu n’es pas bizarre. Je veux rentrer à Borleias avec vous.

— C’est plus sûr ici, Tare, dit Yan.

Le visage de l’enfant apparut par-dessus l’accoudoir.

— Non. Les têtes à cicatrices sont à la recherche des Jedi. S’ils viennent ici pour les enlever ou les tuer, je ferais partie du lot.

— Ne les appelle pas têtes à cicatrices, dit Leia. Ce n’est pas gentil.

— Et puis, ajouta Tare en disparaissant de nouveau, si les Vong n’attaquent pas, les Jedi partiront. Leurs parents et leurs amis viendront les chercher. Sauf moi. Personne ne viendra pour moi.

— Si, nous, dit Yan.

— Non. Si je suis encore en vie, c’est parce que je ressemble à Anakin Solo. Et me voir vous bouleverse. Je le sens.

Yan jeta un coup d’œil à Leia. Elle commença à se recroqueviller, très pâle. Yan lui passa un bras autour des épaules et elle se redressa lentement.

— Tu lui as appris à argumenter ? chuchota-t-il.

— Inutile, soupira Leia. Les enfants argumentent tous comme des politiciens chevronnés. Mais les politiciens chevronnés ne savent pas pleurer à volonté.

— Alors on fait quoi ?

Leia haussa les épaules.

— Nous ne devrions peut-être pas le laisser ici. Dans un endroit où tous les autres enfants ont des capacités qui le dépassent… Seules les filles de Wedge sont normales… et elles séduiront sûrement les administrateurs pour n’en faire qu’à leur tête…

— D’accord, mais que faire ? Le ramener sur Borleias, au milieu des Vong ? L’envoyer dans un camp de réfugiés tenus par des étrangers ? Au moins nous connaissons Kam et Tionne.

— Je ne sais pas, Yan.

— Mais tu sais tout !

— Seulement quand on me compare à toi.

— Touché ! fit Yan. Gamin…

— Quoi ? dit Tare en sortant de nouveau la tête.

— Ne te marie jamais.

— Ce qui veut dire ?

— Ce qui veut dire, attache-toi. Tu repars sur Borleias… pour l’instant.

— Vraiment ?

— Pour l’instant, gamin. Et n’utilise plus jamais l’argument « parce que je ressemble à Anakin ». Jamais ! Compris ?

— Compris, monsieur.

— Regarde-moi, Tare, et rappelle-toi mon expression. Elle signifie qu’il faut me prendre au sérieux. (Après une courte pause, Yan entraîna Leia vers le poste de pilotage.) Je trouverai comment le convaincre, la prochaine fois.

— Mille crédits que tu n’y arriveras pas.

Derrière les lignes ennemies 1 - Le rêve rebelle
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